"voir" ou ne pas voir...
De l'oeil au cerveau. Ou comment visualiser sans "voir". Mes yeux sont fermés. Qu'est-ce que "je vois" ? —Une immensité plutôt sombre et sans limite ? ... ce que mes yeux voient sous mes paupières closes. —Ou un défilement d'images sur un écran de cinéma ? ... ce que mon cerveau me raconte du chaos de mes états psychiques et émotionnels. Mes pensées et mes affects peuvent-ils s'inscrire facilement dans mon déroulé mental —celui précisément que "je vois" ? Ou bien ne le peuvent-ils pas ? Visualiser une couleur, alors que physiquement je ne la vois pas, là, devant moi, est-ce toujours possible ? Pour tout un chacun, est-ce "facile" ? Il semblerait que non. Mais comment "rêver éveillé" si rien ne défile devant soi ? si rien ne nous touche ? si, en soi, aucun mouvement ne demande à se manifester ? ... mouvement d'appréhension, voire de peur —de rejet ; ... mouvement de quête, d'aspiration, voire de dema