Articles

Affichage des articles du 2018

l'angoisse... etc...

Image
Certaines personnes sont plus aptes que d'autres à travailler sur elles-mêmes —en fonction de leur état du moment. Quelle capacité cela nécessite-t-il ? Une lucidité temps réel ; pour cela, une distanciation tranquille, doublée d'une implication authentique. Décrire, tenter de comprendre... comment, sur quel terrain, l'angoisse s'articule et enracine ses souches, du simple doute à la totale panique ! L'angoisse, c'est le corps qui la génère : quel est donc son langage ? que traduit-il de dysfonctionnement entre soi et soi, soi et l'environnement ? Pourquoi la confiance fondamentale s'est-elle fait la belle, au profit d'un chaos sensitif douloureux. L'angoisse, c'est physique ! c'est chronique : ça s'installe comme un arrière plan à tout—avec des fluctuations, des pics et des rémissions. Et si l'angoisse était notre plus gros mensonge ? La sensations de mon corps est fébrile ; l'alerte d'un danger imminent en mo

ce qui me fait "aimer" la psychanalyse...

Image
Je continue d'être psychanalyste et me passionne pour cette pratique. Car plus encore qu'une profession, la psychanalyse est une mise-en-mouvement... Celui de la psyché qui espère, peut-être, faire surgir le "miroir cosmique" d'elle-même —bien plus profond que les évènements mentaux et émotionnels qui souvent viennent le (re)couvrir de manière bien égotique. Our "original state of being", according to Trungpa, is one of "nowness", beyond of confusion and preoccupation with the past and future. This primordial state is the "cosmic mirror" (...).   Trungpa: "This unconditioned state is likened to a primordial mirror because, like a mirror, il is willing to reflect anything, from the gross level up to the refined level, and it still remains as it is. The basic frame of reference of the cosmic mirror is quite vast, and it is free from any biais : kill or cure, hope or fear". Selon Trungpa, notre "état originel"

"voir" ou ne pas voir...

Image
De l'oeil au cerveau. Ou comment visualiser sans "voir". Mes yeux sont fermés. Qu'est-ce que "je vois" ? —Une immensité plutôt sombre  et sans limite ? ... ce que mes yeux voient sous mes paupières closes. —Ou un défilement d'images sur un écran de cinéma ? ... ce que mon cerveau me raconte du chaos de mes états psychiques et émotionnels. Mes pensées et mes affects peuvent-ils s'inscrire facilement dans mon déroulé mental —celui précisément que "je vois" ? Ou bien ne le peuvent-ils pas ? Visualiser une couleur, alors que physiquement je ne la vois pas, là, devant moi, est-ce toujours possible ? Pour tout un chacun, est-ce "facile" ? Il semblerait que non. Mais comment "rêver éveillé" si rien ne défile devant soi ? si rien ne nous touche ? si, en soi, aucun mouvement ne demande à se manifester ? ... mouvement d'appréhension, voire de peur —de rejet ; ... mouvement de quête, d'aspiration, voire de dema

les stations de l'âme

Image
Une psychanalyse chromo-spirituelle à portée de tous. Un rêve éveillé dirigé (RED) de deux fois 20', vous permettant une approche sensitive et symbolique de l'incarnation. Un circuit chromo-spirituel, librement inspiré de la pratique Maitri d’immersion psycho-émotionnelle et physiologique dans les 6 champs colorés des familles de Bouddha (+ le violet). Un itinéraire de couleur en couleur, de lieu en lieu—au travers du franchissement de 5 “portes” de transition entre 6 “stations”. Un conte, et une initiation au “grand 8” de l’existence (l’existence au sens très large). Partie 1 Naissance Individuelle 1) Immatérialisation 1ère Bouddha - blanc (nuage) མུ་མེན། - violet (éther) 2) Naissance au “Soi” individuel Porte des Anges (violet-bleu) Vajra (1) - bleu (château de glace) 3) Naissance au “moi” égotique Porte relationnelle (bleu-rouge) Padma - rouge (grotte de lave) Porte de l’Intime (rouge-jaune) Partie 2 Communion inter-individuelle 4) Re

une psycho-art-thérapie pour rendre libre...

Image
Travail d'art-thérapie. Pastels secs et acrylique sur carton entoilé. (akmi, juillet 18) Qu'est-ce que le lien à soi ? Pourquoi est-il si important, et si premier ? en amont de notre lien aux autres. La possibilité de "soi considéré par soi-même comme un autre", est-ce possible ? Cette éventualité est-elle féconde ?... comment ? La distance avec soi-même est un préalable. Elle permet de "voir" ; et voir, c'est être ensuite capable d'apprécier et d'agir, ou de ne pas agir. "Voir", c'est exercer sa conscience au sein d'un espace—certes "mental" relatif, mais qui permet de se construire dans "la création" volontaire et lucide de soi-même. Notre capacité de création est ce qui nous relie aux dimensions divines. Nous ne pouvons pas décider de tout dans nos vies, mais nous pouvons accompagner, ou même initier, dans un esprit de co-création immergeant . Vivre en soi, c'est développer l'authenticité du

comme une question, en thérapie venir "se reposer"...

Image
cabinet de consultation Venir en psychanalyse... c'est entreprendre le voyage d'une vie... pour appréhender, comprendre peut-être, et réformer sans doute ; c'est s'engager dans la voie d'une "création de soi" autonome et lucide, décidée et agissante sur soi-même et dans le monde. Avez-vous besoin de cela ? Pourquoi auriez-vous besoin de cela ? Vous êtes-vous déjà posé la question "de la vie" et de votre plus grande "oeuvre" dans la vie ? Voulez-vous "jouer" avec cela ? Comment reprendre la main avec cela ? Comment voir plus loin ? Comment "voir" vraiment... à l'échelle de la vie, et dans moins de conditionnement(s) ? Tout nous astreint : notre famille d'origine, nos rôles professionnels et sociaux ; la cohérence de nos choix et engagements de route : nos créations solitaires ou co-construites, nos identités auprès des autres—"nos autres", les autres. Néanmoins, nous sommes libres... sur n

au coeur du processus : la création (de soi)

Image
L'Alliance Qu'est-on "soi" ? une entité vivante ; un "complexe" à la fois organique, affectif, psychique,... et spirituel. Qu'entend-t-on par "spirituel" ? C'est là qu'on ne sait plus vraiment comment dire. Qu'on en perd les mots, et même les notions. Dire les choses honnêtement, mais les dire quand même, c'est tenter d'expliciter la nature immatérielle de soi , en pendant à la nature matérielle de soi. C'est alors imaginer le crescendo et decrescendo intermédiaire entre ces deux pôles. Si je suis matière (organique), je le suis un peu moins exclusivement quand l'émotion m'habite, et peut-être plus que très mystérieusement quand les images (mentales) surgissent, et peut-être plus du tout (mais c'est à voir), alors qu'une inspiration inconnue de mon moi conscient me pénètre. ... Et inversement : il n'y a aucune explication à pourquoi la mentalisation devient "physique". Ma vie