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thérapie de la forêt

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De bas en haut. Les arbres comme des êtres parfaitement équilibrés. Aux racines profondes pour ne pas trembler, se nourrir et prendre appui pour s'ériger. Aux cimes solaires pour surplomber les canopées, s'épanouir et déclencher la photosynthèse. Les arbres, dans leur croissance majestueusement verticalisée, communiquent entre eux selon des modalités horizontales secrètes : c'est ensemble qu'ils grandissent. Les arbres, comme les humains, portent en eux les schèmes d'une géométrie générique à la planète Terre, fonction de sa force gravitationnelle et de sa chimie atmosphérique. L'humus permet la matière ; l'espace permet la forme ; la co-existence entre les agents est la règle : l'énaction varélienne crée les éco-systèmes interdépendants. La "couronne de timidité" (aussi baptisée "fente de solidarité") —observée chez les arbres de certaines essences, des pousses-maîtresses jusqu'aux faîtes venteux, témoigne de leur respect

forêt psychique

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En préfiguration de ma participation à la manifestation "Les origines des mondes". Lettre aux habitants... ... à propos de ce que m'évoquent les forêts. Parce que par ici, il en sera bientôt question... Dans l'essence de celles-ci à la fois naturelle et archétypique. Fière en son érection vers le ciel, mais aussi laborieuse en sa ramification souterraine, la forêt comme métaphore de la psyché—consciente et inconsciente. De quelle manière les habitants de ces forêts, ou vivant à proximité, sont-ils par elle impactés ? Quelle charge millénaire portent-ils en eux ? —dont les natifs des villes se seraient affranchis. Quel est l'inconscient de la forêt ? Comment le fait de la côtoyer nous transforme-t-il ? Quel est son legs ? Quel est son pouvoir d'absorption de nos propres enchantements, lumières, désastres et misères ? Nous "dit"-elle ?... Comme une mère dans le secret, comment nous apaise-t-elle ? La simple idée qu'avant nous, déjà elle sache, la