douceur ou dureté ?
Comment dire ? Allons-y : la lumière, en sa qualité d'apparition, est-elle plutôt "douce" ou bien plutôt "dure" ? Plutôt "vraie" ou bien plutôt "fausse" ? En quoi cette qualification nous permet-elle une heuristique plutôt agréable, épanouissante et ciblée, ou bien plutôt traumatisante, contrariée et déviée... Ou bien encore "mixte" : apparente, travestie et trompeuse ?
Attention aux méprises. Lumière de conception. |
Faux éclats. Paradis artificiels. Illusions - Fantasmes. |
Selon que l'on expérimente l'une ou l'autre des lumières, on vit ou on meurt. On est longuement réconforté ou sur le champ abattu. Elevé, glorifié ou nié, assassiné. On est soit ramassé, unifié, synchronisé ; soit tranché, segmenté, disloqué. Ces deux aspects sont ceux de toute générativité : motrice ou bien séparatrice. L'un converge vers le point d'émergence ; l'autre diverge vers le néant. Avènement et anéantissement forment-ils à eux deux comme une respiration—de nature même anachronique ? Nous faut-il connaître l'un pour éprouver l'autre ? Pour parvenir à discriminer le jour de son artifice ; et la confiance de son souci ?
Perception tangentielle. Eraflure par le froid. Brûlure par la surexposition. |
Les "illuminés" (les fous, les radicalisés, les criminels de tous ordres) vivent cela : ils se laissent gagner par des certitudes intérieures impétueuses et autoritaires, précisément proclamées au nom de cette fausse bonté, de cette ignominieuse clarté. Particulièrement les pédophiles... qui se servent de l'innocence de l'enfant comme d'une couverture morale. Juste parce que le "quale" associé est sensoriellement "haut perché" ! Diabolique manteau des leurres incarnés. Un détournement et un abus !
La qualité "spirituelle" se ressent autrement. Elle est don. Gratuite, spontanée, éphémère, diaphane et sans référence, elle surprend et sidère. Laissée sur place, je me quitte... je la suis. Elle me devance, se retourne et continue ; se renforce et se répand. J'en suis le vecteur. En moi sa tonalité, sa résonance, ses réminiscences et sa constance... En moi sa force d'attraction et d'aspiration. Par elle, je me laisse guider... à l'endroit de "son vouloir"—de sa concentration, de sa pénétration, de ce qui semble être son but et sa focale. Et je me demande : de qui suis-je le messager ? Karmiquement, je n'y peux rien. C'est. Sensiblement par contre, je peux m'y accorder et émettre... en accord avec le fond.
Mon apparition tout d'abord se refuse ; puis se dévoile comme une lenteur, une patience et une maturité. Ouverture et sécurité pour s'y glisser et ne pas hésiter à, graduellement, en elle se fondre. Pour une vie augmentée et prolongée. Pour une vie richement "nourrie"—qui sait donner du fruit. Pour une vie ultimement "orientée"—qui accomplit sa tâche. ... Et que l'on retrouve "après".
Ebauche de texte inachevé. Il y a bien plus à dire...
Ak Mi, 13 nov. '20 - 17h47
Où diable vas-tu trouver tout cela qui sonne juste ? Et presque à jet continu … je bée d'admiration !
RépondreSupprimer😊... . Je "trouve" cela dans les mondes des autres .).. . ..... Sujet de l'article suivant.
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