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Affichage des articles du mars, 2019

le thérapeute

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anika mi (février '19) Je me suis déjà présentée sur ce blog. Un texte de 2014, d'il y a donc 5 années de cela. Depuis, l'écriture s'est confirmée dans ma vie. Quotidienne, présente et prospective, foreuse, noueuse ou limpide, porteuse toujours. L'écriture comme une altérité thérapeutique qui chaque jour "met à plat" : récapitule et re-dynamise, ce qui se cherche, ce qui se perd aussi.. . .. Ce chemin est-il vain ? A à moment, se trouve-t-on, sans plus de courant, dans un estuaire ? Quel bénéfice à cette situation ? Si ce n'est la mer : le grand large de la maturité.. . le champ infini de la transmission—celui de la décharge, de l'ouverture et de la dés-identification, autant que celui de la pérennisation ou de la régénération. ... non de soi-même, mais de son legs, de son message ou de son oeuvre. Il y a un moment où le temps pour nous s'écoule dans le sens de l'autre, et où on prend le risque de la dissolution de son noyau per

"la vitalité" au coeur du processus

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Vous sentez-vous mou, sans ressort, ni énergie, découragé, sans perspective(s), maussade à broyer les "50 nuances de noir" que vous seul connaissez ? Déprimé, voire dépressif : comme si un vortex descendant vous absorbait pour votre perte ou votre anéantissement ; comme si "vous ne pouviez" plus rien, comme si vous n'aviez plus de prise sur rien—sur quiconque dans vos efforts d'enclenchement relationnel, ou sur une tâche quelconque dans votre attention à sa bonne exécution. Vous "ne savez plus". ... Vous ne captez plus l'extérieur —les sources exogènes vous semblent progressivement devenir confuses : elles ne vous arrivent plus avec un sens clair et avéré, ou pire, vous les déformez.  Vous vous enlisez de l'intérieur —vos ressources endogènes mutent même en de redoutables réservoirs énergétiques au pouvoir destructeur, que vous retournez contre vous. Vous vous accablez ; et vous maudissez (les autres, ce que vous faites, et le monde) : vot

les "peurs" thérapeutiques

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Quelques images-stéréotypes—à propos de la psychanalyse : Vais-je m'embarquer dans "ce bateau" ? Quels sont les risques encourus ? Pour aller où ? Et pour naviguer comment ? "Le puits" de la psychanalyse, est-ce qu'on en sort ? Est-ce nécessaire ainsi de descendre, jusqu'à peut-être s'engloutir au fond ? Le fond, est-ce l'arrivée : la finalité au sein d'un gigantisme sans repères autres que le "bain karmique" originel ? Ou plutôt est-ce  le départ d'une régénérescence énergétique et symbolique, pour " repousser" différemment vers le haut : le dehors, le social, le solaire, l'action et l'altérité ? Voulez-vous "vous connaître" ? C'est la question que vous devez vous poser. Initialement, elle peut paraître "courte"—à réponse immédiate et pliée. Mais en fait, cette question soulève une investigation humble, attentive et respectueuse de soi : une considération pour soi qui ne réd

la psychanalyse, une thérapie "longue" ?

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Qu'est-ce qui différentie la psychanalyse des autres thérapies, dites "brèves" ? Comment entrer en psychanalyse sans prendre le risque de perdre ses "objectifs premiers", et de s'enliser ? Avoir des "objectifs premiers" est-il en fait si essentiel ou si sérieux ? N'est-ce pas surtout un leurre ? Comment nommer ce qui en nous se joue vraiment ? par delà les "symptômes premiers"—d'inconfort ou de souffrance. Si nous sommes "multi-couches" (du plus superficiel—symptomatique, au plus profond—causal), comment nous familiariser avec chacun des aspects de nous— en étant "présent"  à notre mécanique humaine, que ce soit du point de vue des manifestations psychiques et/ou physiques, ou des origines autobiographiques et/ou karmiques ?...  en conscience, et sans mélanger les niveaux d'expression et d'implication. Comment hiérarchiser " tout cela" ? Et comment réformer aussi "tout cela"