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l'origine du sans-fondement existe-t-elle ?

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Est-ce sensé de parler d'origine ?... quand on prend la perspective "du sans-fondement". A priori, non. Toute origine est "relation" de deux agents eux-mêmes individuellement originés au sein d'une relation. Ce processus de genèse, à partir d'une interdépendance diffractée et sans fond, est par conséquent dépourvu d'origine en son essence.  " Les origines des mondes" se retrouvent en mille lieux éclatées : autant d'origines que de points d'émergence situés et distribués. Elles forment comme un tissu ou espace-temps de naissances—une génération spontanée au-delà des relations-mères qui les ont engendrées. Ou encore, les "origines sphériques" constituent la substance d'une méta-monade à x dimensions, alimentée par ce que l'on nommera des "circularités créatives" (F. Varela) —qui ne sont autres que la résultante d'épopées génératives mutuellement co-contraintes. Il n'y a donc pas d'origine uni

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Il est des douleurs qui nous affligent, et ce n'est pas parce qu'on se les inflige... "Toi, c'est moi". Quand la douleur de l'autre nous oblige parce qu'on en est l'auteur... et que le travail des années n'a plus de prise sur l'évolution de l'évènement lui-même—devenu hors de portée dans l'espace-temps. Tout s'est figé, sauf nous—qui poursuivons dans le tourment. Ce qui, à un moment tendu, aigu, a été "lié"... pour le pire de nous (le "toi, c'est moi") continue de nous coller sans bouger. Atemporel et cruel. Si l'on pouvait communiquer. Si seulement... Faire avancer une conversation, une compréhension, tout le contraire d'une évasion. Le visible se ramasse sur lui-même, tandis que son corollaire, l'impénétrable "invisible", semble nous toiser, nous glisser, nous tromper ou nous fuir. Si l'on pouvait s'accorder, s'expliquer... non pas se justifier, mais se contrir. Une seule v

fleurs-de-vies

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Improvisation sur une géométrie de l'invisible Deux nuances de bleu Une apparition. Pure contemplation... L'appel discret et puissant de l'Autre en soi. L'autre—jeune Yang ; l'Autre—Tao infini. Un épanouissement comme une fleur ouverte, riche de tous ses parfums. Des ondes perçues, multi-sensorielles. Un continuum en mutation d'un bleu à l'autre : de l'azur à l'outremer. La vue, l'ouïe, l'odorat... et peut-être même le goût et le toucher, sont sollicités. Question de fréquence vibratoire plus ou moins élevée... Incarnation de la transcendance plus ou moins totale, ou approfondie. Pour nous, la différence probable entre l'Ange et l'Archange. Plus qu'une représentation, une passerelle vers la perception... de ce qui est plus ou moins "creusé", de ce qui est part contributrice de l'Alliance en cours de process ou bien émanation même de cette Alliance réalisée. Mon "petit azur" joue son rôle aux côtés de nous.