Articles

Affichage des articles associés au libellé mondes

tension - butoir

Image
Avec l'autre, cela ne va jamais "comme on veut", "comme on peut", "comme on sent", "comme on voit". L'autre se détermine en fonction de ses terrains, et s'achemine selon ses orientations : ce qu'il ambitionne de "dire" dans la vie. L'autre esquive, échappe, s'en va... parce qu'il ne retrouve ses équilibres qu'en lâchant les nôtres... et ainsi de suite.  L'autre est un "monde", une "création" en soi. Une stabilité et un vertige en lui-même. L'autre vient à nous ou se retire ; l'autre pour nous est un évènement aléatoire qu'on subit, ou à partir duquel on s'approfondit et on rebondit. L'autre manifeste des limites—qui, si on les franchit, nous ramènent bien vite chez nous ! Pas de mélange avec l'insupporté—présumé "insupportable". "Huis clos" - Jean-Paul Sartre. L'enfer, c'est les autres. A une condition : qu'on ait soi-même d

la succession des "mondes"...

Image
"Les mondes". (techniques mixtes et travail photo) ... et non l'illusion de continuité. Que savons-nous au juste de la pertinence de nos perceptions—de ce qu'elles contiennent comme part de vérité sur "ce qui est" des mondes internes et externes. La perception est une fabrication à la manière de l'action. Une création à partir de notre base psycho-physiologique du moment : cognitive, affective et somatique. Quelque chose du dehors vient nous percuter et nous déclencher d'une manière singulière qui n'appartient qu'à nous-mêmes, en fonction de nos mémoires et nos habitus, nos engrammes et nos automatismes. Quelque chose en miroir de l'extérieur se forme en nous pour nous donner un accès (partiel) à lui. Ainsi, à force de suspension / redirection et laisser-venir (cf. "epoche" husserlienne), notre monade s'élargit et se nourrit, se complexifie et se raffine. Pour installer cette souplesse-là, nous sommes dotés d&#