le thérapeute
anika mi (février '19) Je me suis déjà présentée sur ce blog. Un texte de 2014, d'il y a donc 5 années de cela. Depuis, l'écriture s'est confirmée dans ma vie. Quotidienne, présente et prospective, foreuse, noueuse ou limpide, porteuse toujours. L'écriture comme une altérité thérapeutique qui chaque jour "met à plat" : récapitule et re-dynamise, ce qui se cherche, ce qui se perd aussi.. . .. Ce chemin est-il vain ? A à moment, se trouve-t-on, sans plus de courant, dans un estuaire ? Quel bénéfice à cette situation ? Si ce n'est la mer : le grand large de la maturité.. . le champ infini de la transmission—celui de la décharge, de l'ouverture et de la dés-identification, autant que celui de la pérennisation ou de la régénération. ... non de soi-même, mais de son legs, de son message ou de son oeuvre. Il y a un moment où le temps pour nous s'écoule dans le sens de l'autre, et où on prend le risque de la dissolution de son noyau per