Il est des douleurs qui nous affligent, et ce n'est pas parce qu'on se les inflige... "Toi, c'est moi". Quand la douleur de l'autre nous oblige parce qu'on en est l'auteur... et que le travail des années n'a plus de prise sur l'évolution de l'évènement lui-même—devenu hors de portée dans l'espace-temps. Tout s'est figé, sauf nous—qui poursuivons dans le tourment. Ce qui, à un moment tendu, aigu, a été "lié"... pour le pire de nous (le "toi, c'est moi") continue de nous coller sans bouger. Atemporel et cruel. Si l'on pouvait communiquer. Si seulement... Faire avancer une conversation, une compréhension, tout le contraire d'une évasion. Le visible se ramasse sur lui-même, tandis que son corollaire, l'impénétrable "invisible", semble nous toiser, nous glisser, nous tromper ou nous fuir. Si l'on pouvait s'accorder, s'expliquer... non pas se justifier, mais se contrir. Une seule v
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