la psychanalyse, une thérapie "longue" ?

Qu'est-ce qui différentie la psychanalyse des autres thérapies, dites "brèves" ? Comment entrer en psychanalyse sans prendre le risque de perdre ses "objectifs premiers", et de s'enliser ? Avoir des "objectifs premiers" est-il en fait si essentiel ou si sérieux ? N'est-ce pas surtout un leurre ? Comment nommer ce qui en nous se joue vraiment ? par delà les "symptômes premiers"—d'inconfort ou de souffrance. Si nous sommes "multi-couches" (du plus superficiel—symptomatique, au plus profond—causal), comment nous familiariser avec chacun des aspects de nous— en étant "présent" à notre mécanique humaine, que ce soit du point de vue des manifestations psychiques et/ou physiques, ou des origines autobiographiques et/ou karmiques ?... en conscience, et sans mélanger les niveaux d'expression et d'implication. Comment hiérarchiser " tout cela" ? Et comment réformer aussi "tout cela" ...