comme une question, en thérapie venir "se reposer"...

cabinet de consultation
Venir en psychanalyse... c'est entreprendre le voyage d'une vie... pour appréhender, comprendre peut-être, et réformer sans doute ; c'est s'engager dans la voie d'une "création de soi" autonome et lucide, décidée et agissante sur soi-même et dans le monde.
Avez-vous besoin de cela ? Pourquoi auriez-vous besoin de cela ?
Vous êtes-vous déjà posé la question "de la vie" et de votre plus grande "oeuvre" dans la vie ? Voulez-vous "jouer" avec cela ? Comment reprendre la main avec cela ? Comment voir plus loin ? Comment "voir" vraiment... à l'échelle de la vie, et dans moins de conditionnement(s) ?
Tout nous astreint : notre famille d'origine, nos rôles professionnels et sociaux ; la cohérence de nos choix et engagements de route : nos créations solitaires ou co-construites, nos identités auprès des autres—"nos autres", les autres.
Néanmoins, nous sommes libres... sur nous-mêmes. Comment acquérir ce plein droit qui ne se gagne qu'en conscience à soi et que par la présence à soi ? Comment revenir à soi... si ce n'est par l'écoute préalable de soi.
S'écouter "raconter des histoires" (son histoire), c'est d'abord se relâcher de la dynamique quotidienne. L'assise sur le coussin de méditation, la relaxation accompagnée de pierres cristallines et d'huiles essentielles,... permettent de s'introduire en douceur dans ce changement de régime avec soi-même. En état de vigilance abaissée, en confiance ouverte et apaisée, la plongée dans le "noyau de soi" est alors possible. Se rencontrer alors... à l'endroit de ses rêves—que l'on parcourt éveillé en "double conscience", à l'endroit de l'émergence des formes plastiques—que l'on laisse advenir dans le lâcher-prise, l'émerveillement et la bienveillance.
"Vieille Mère", argile peinte et travail photo (akmi, juin '18)
Qu'il s'agisse de psychanalyse ou d'art-thérapie, les révélations dans le dialogue avec soi-même se font fraîches, saillantes, signifiantes—à l'instar de liens retrouvés entre des choses préalablement tues ou oubliées. Le "lien interne" déjà comme primo-soubassement de la santé primordiale en soi. Le "lien interne" comme synchronisation fondamentale en soi, permettant à la dynamique de l'amour de se répandre ensuite depuis soi. Une clarification, une fluidification ; un retour à la nature véritablement "bonne" de l'organisme psycho-corporel vivant que nous sommes avant tout.
Un lien interne spirituel avec notre "moi profond" —celui qui fonctionne, qui s'épanouit... dans des environnements toujours propices. Celui qui trouve son air ; celui qui foule la terre.
Ce que je vous propose, c'est de rendre disponibles, de décoincer et de stimuler en vous vos capacités à vous rejoindre à l'endroit de ce qui "fait sens" pour vous à l'échelle de votre vie. De libérer vos aptitudes naturelles (se) reposant en votre "moi essentiel" et "profond".
De laisser remonter tranquillement toutes ces questions qui en vous (se) reposent consciemment ou inconsciemment. Et d'y avoir accès petit à petit, en bon ordre—sans engorgement, sans étranglement, sans brutalité, sans nervosité. Vous êtes ce que vous êtes ; vous découvrir est un jeu à conduire en douceur et concertation avec votre "tout petit intérieur", votre "enfant" pas assez écouté, et donc sous-développé, et donc immature. Développer la tendresse envers soi-même—parce que l'on est simplement "humain" et touché de l'être, est le premier pas vers le soin de soi à soi, le premier gage de rétablissement, de guérison de soi à soi.
"Votre enfant" (intérieur) vous dira merci de lui avoir laissé accomplir sa vie—selon le potentiel de sa naissance .)

akmi, 30 juin '18

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

les fondements de "ma psychanalyse"

le soin par l'attention

transparent

créa ' joie

"avoir mal", est-ce un bien ?